Photos de groupes réunies par « La Costelle »

Histoire des bâtiments des Écoles de Fraize

Sans doute aussi vieille que les civilisations, l'école, ou ce qui lui en tenait lieu, était à l'origine réservée à la noblesse, mais rapidement, dès la fin du Moyen Age, elle se développa et s'ouvrit au peuple, tout du moins à sa part qui avait du temps et pouvait payer. Les plus riches avaient des précepteurs et évitaient ainsi la promiscuité dans les écoles.

Jadis Les écoles étaient des institutions patronales où on insistait beaucoup sur l'instruction religieuse. Souvent les maîtres d'écoles, qui portaient aussi le titre de régent d'école, étaient aussi chantres et sacristains.

À Fraize, il est fait mention, dès 1654 (mais il se peut que la Guerre de Trente Ans ait effacé des traces plus anciennes), de Claude Vanon, mestre d'eschole à Fraisse (Victor Lalevée, Histoire de Fraize et de la Haute-Vallée de la Meurthe). Il note aussi que Minable, délabrée, malsaine et malodorante par surcroît, était, en 1788, la maison d'école de la Costelle.... C'est au clergé que revient, sans contredit, le mérite de l'institution de nos premières écoles. Les délibérations communales, nous apprennent que le sieur Blaise Perrotey, curé de Fraize, avait, en 1697, fondé une école franche (gratuite) qu'il entretenait de ses deniers. En fait, elles furent avant tout, jusqu'à la Révolution, des écoles paroissiales. Elles se proposaient un double but : l'éducation religieuse et l'instruction des enfants.(Victor Lalevée, op. cit.).

Comme on voit sur la carte ci dessous, toute l'affaire de l'éducation à Fraize s'est jouée de la rue de La Costelle à son prolongement ouest, la rue de l'Église d'abord et puis le haut de la rue des Aulnes.

Plan des implantations des écoles, disparues ou actuelles, de Fraize (en italique les bâtiments disparus).
0Première école de Fraize connue (emplacement approximatif). 5École Jules Ferry (construite en 1925).
1Maison Jacques (rasée en 1970). 6Maison de Sœurs de la Providence (construite en 1892-93).
2Vicariat (emplacement 1705-1925). 7École Maternelle Pauline Kergomard (1920 ?).
3École Primaire et Primaire Supérieure (1805 ? à 1982). 8École St-Joseph (construite en 1934).
4École Chassard et Faivre (construite vers 1900). 9Collège d'enseignement Général (construit vers 1960).
10Collège d'Enseignement Secondaire de la Haute Meurthe (construit en 1976).
La petite maison Jacques.

Jusqu'en 1772, il n'y avait eu à Fraize qu'une seule école (0). Elle était mixte, mais tout porte à croire que peu de filles la fréquentaient. Elle se tenait dans une maison du début de la rue de la Costelle qui était devenue, en 1812, propriété d'un certain Jean-Baptiste Chaxel. On n'en a pas d'image.

Un local de la maison Jacques (1), les anciens disaient Jaqué, a été utilisé quelques années, de 1770 à la Révolution, par Anne-Marie Michel, religieuse de la congrégation de la Providence de Portieux, où elle faisait classe aux filles. Cette maison fut rasée en 1970 pour cause d'élargissement/alignement de la rue de l'Église, et céda sa place au Monument Aux Morts actuel.

Le Vicariat.
Le Vicariat.

Le Vicariat (2) construit en 1705 rue des Aulnes, était une grosse maison destinée à héberger les vicaires de la paroisse. Il devint Bien National à la Révolution et fut acheté par la commune en 1805 pour servir de local communal, de logement pour les Sœurs, et d'école pour les filles. Après la mort de la Sœur directrice de l'école du Vicariat, celle-ci fut laïcisée. Le vieux bâtiment du Vicariat a été rasé en 1925. Une plaque de grès insérée dans le mur actuel de l'école Chassard et Faivre en maintient le souvenir : ICI ETAIT LE VICARIAT.

Le bâtiment d'École Primaire et Primaire Supérieure.

Un bâtiment d'Écoles Primaire et Primaire Supérieure (3), qui fut édifié à une date indéterminée durant le premier Empire, rue des Aulnes, entre l'église et le bâtiment du Vicariat, lui succéda. Il fut doublé en longueur en 1888 puis, après cent ans d'usage toutefois, rasé en 1982. Il comportait un atelier de menuiserie qu'a animé en son temps monsieur Henri Lalevée, instituteur et frère de notre historien qui précise dans Histoire de Fraize (op. cit.), qu'
en 1855, la commune de Fraize possédait trois maisons d'école :

  • L'école Primaire et Primaire Supérieure de garçons, (bâtie au début du 1er Empire et rasée en 1982) ;
  • L'école primaire de filles, (installée alors dans l'ancien Vicariat démoli en 1925) ;
  • L'école mixte de Scarupt, (construite en 1838 et désaffectée en 1981) ;

... 443 élèves, soit environ les 2/3 des enfants d'âge scolaire, les fréquentaient, plus ou moins régulièrement...
de préférence quand la culture ne réclamait pas trop de (petits) bras. L'école n'est encore ni obligatoire, ni gratuite et il en sera encore ainsi pendant un quart de siècle, jusqu'aux fameuses lois Jules Ferry de 1882.

La maison de Sœurs de la Providence.
Sœurs de la Providence.

Une mécène locale, Mlle Deloisy, fit construire en 1892-93, une école libre pour les filles (6) sur un terrain lui appartenant rue de l'Église, presque en face de ladite maison Jacques. Fin 1893, quatre religieuses sous la direction de Sœur Brigitte y ont accueilli 150 jeunes filles. De plus, un ouvroir dirigé par une cinquième Sœur, admettait toutes les jeunes personnes de Fraize et des environs qui voulaient se perfectionner dans la couture, la broderie et tous travaux d'aiguille. Cette école a fermé en 1902 et la maison fut donnée en location au Dr Hartmann. Peu avant son décès en 1924, Mlle Deloisy a vendu cette maison à la commune. Celle-ci l'a alors échangée contre la maison de la Garderie des Aulnes que les Ets Géliot avaient construite peu avant (1922) et qui devint École Maternelle (7) laïque. Ainsi, devenue propriété des Géliot, la maison dite des Sœurs (de la Providence de Portieux), deviendra garderie et patronage pour les jeunes filles, jus'en 1970 (disparition des Géliot). Aujourd'hui, elle accueille le Centre Médico Social. Une plaque signalétique rappelle l'origine.

Dans le même temps ont été construites, entre 1900 et 1914, l'école dite des Garçons (4), derrière le Vicariat, et de l'autre côté de la rue, entre 1923 et 1925, l'école dite des Filles (5), de même allure que l'école de garçons, mais nettement plus longue puisqu'elle elle mesure 100 mètres de long. Vous verrez des photos de ces deux derniers bâtiments, toujours existants, plus bas. Par la suite, en 1934, fut construite l'école confessionnelle St-Joseph (8) qui accueillit des élèves jusqu'en 1954. Vers 1960 (?), fut ajouté à l'école de filles (Jules Ferry) un bâtiment pour accueillir les classes du Collège d'Enseignement Général (9), en remplacement des Cours Complémentaires primaires. Enfin en 1976 fut inauguré le Collège d'Enseignement Secondaire dit Collège des Secs Prés (10), toujours en service sous le nom de Collège de la Haute Meurthe.


Plus de détails sur les scolarités ?

Les rentrées sont toujours diversement appréciées !

À l'École Maternelle

L'école Maternelle Pauline Kergomard.

Les toutes premières s'appelaient salles d’asile ou d’hospitalité et n'avaient rien de gratuit. À ce titre elle eut à Fraize des épisodes dans la maison Jacques et le Vicariat. Une première loi Jules Ferry de 1881 institua l’École Maternelle Publique comme une école gratuite, laïque mais non obligatoire. Les Sœurs de la Providence qui en avaient la charge furent alors remplacées par des institutrices spécialement formées. Elle occupa dans ces conditions le bâtiment de Garderie construit par les Ets Géliot vers 1920, rapidement acquis par la municipalité, où elle devint l'École Maternelle de Fraize. Elle a gardé de cet épisode la lettre G (comme Géliot) qui orne le centre de la structure en fer forgé de la verrière. Elle accueillait alors dans ses deux salles les enfants, garçons et filles, de 4 à 5 ans. Elle fut par la suite baptisée École Maternelle Pauline Kergomard en mémoire de celle qui institua, à partir de 1879, les écoles maternelles modernes. Ce n'est qu'à partir de 1977 que l'âge d'accueil fut officiellement abaissé de 4 à 3 ans. Le bâtiment (7) de la rue des Aulnes qui n'avait pas cessé depuis les années 20 de recevoir les enfants de 4 et 5 ans eut donc besoin d'une classe supplémentaire, puis de deux, qui furent celles se trouvant, presque en face, à l'extrémité proche du bâtiment Jules Ferry. Les quatre classes étaient organisés en petits, moyens et grands. Aujourd'hui, elle ne compte plus que trois classes dans le bâtiment Jules Ferry, une seule pour les tout petits dans Kergomard, et demain ?.


À l'École des Garçons

Le bâtiment de l'école de Garçons Chassard et Faivre.

Paroissiale plutôt que communale, après s'être trouvée d'abord dans une maison du bas de la rue de la Costelle (0) où cohabitaient garçons et filles, elle s'installa, peu après la Révolution, dans la partie est du nouveau bâtiment affecté aux Écoles Primaire et Primaire Supérieure (3). En même temps que la religion, on y enseignait les notions de base : lire, écrire, compter. La mixité y était prohibée.

La fresque sur le pignon de l'école.

Cent ans plus tard, début du XXème siècle, fut construite, derrière le Vicariat, une école de garçons moderne (4), baptisée bien plus tard École Chassard et Faivre en 1981, du nom de deux de ses instituteurs tués lors de la Grande Guerre de 1914.

L'âge légal de fin de la scolarisation, de 13 ans, est passé en 1936 à 14 ans, puis à 16 ans en 1959. Les classes de Cours Préparatoire (CP), Cours Élémentaires (CE1 et CE2) puis Cours Moyens (CM1 et CM2) constituaient le Cycle Primaire qui, sauf redoublement, se terminait à 11 ans. Les élèves, selon leur orientation, intégraient ensuite le Cycle Primaire Supérieur, dans les classes de Fin d'Études (objectif Certif en deux ans) ou de Cours Complémentaire (objectif Certif puis Brevet en 4 ans).

Les classes primaires et secondaires des garcons et filles sont devenues mixtes au début des années 1960, et finirent par être toutes regroupées dans l'école Jules Ferry, après une importante rénovation de la partie Est construite pour l'ancien CEG. Le bâtiment de l'école des garçons fut désaffecté en 1992. Conservant sa cour et son préau, il accueille aujourd'hui la classe musée de l'association La Costelle, des clubs artistiques et le Centre d'Animation Jeunesse.

En septembre 2013, l'association La Costelle a offert à la ville de Fraize une fresque concernant les écoles. Faisant la part belle au rêve, et mêlant hier à aujourd'hui, cette fresque, réalisée par l'artiste isérois Patrick Commecy, décore magnifiquement le pignon Est de l'ex école de garçons.


À l'École des Filles

Le bâtiment de l'école de Filles Jules Ferry.

Les premières indications qui la situent avec les garçons rue de La Costelle (0) ne donnent pas d'idée du nombre probable restreint de filles concernées. Par la suite, à partir de 1770, elle s'installa dans la maison Jacques (1). Pendant la Révolution, quand les lois sur le clergé eurent fait fuir Curés et Bonnes Sœurs, il semble qu'il n'y ait plus eu d'école pour les filles.

Elle réapparut dans le Vicariat (2), qu'elle partageait avec la municipalité et l'appartement des Sœurs revenues, puis s'installa pour une centaine d'années dans le nouveau bâtiment d'écoles Primaire et Primaire Supérieure (3). L'école des filles en occupait la partie Ouest, à l'opposé des garçons. La cour de récréation à l'arrière était coupée d'un haut mur, concrétisant la séparation des genres. En 1925, ses classes occupèrent la toute nouvelle école de filles (5), future école École Jules Ferry (par décision du conseil municipal en 1981, à l'occasion du centenaire des lois laïques.

Pour les filles, mixité ou non et depuis les lois Jules Ferry, Cours Préparatoire (CP), Cours Élémentaires (CE1 et CE2) puis Cours Moyens (CM1 et CM2) constituaient le Cycle Primaire des filles, parfaitement identique à celui des garçons. Idem pour le Cycle Primaire Supérieur avec ses classes de Fin d'Études, de Cours Complémentaires. Les âges légaux de scolarisation étaient aussi de 13, puis 14, puis enfin 16 ans.


Au Collège de la Haute-Meurthe

Le bâtiment du Collège d'Enseignement Général.
Le bâtiment du Collège d'Enseignement Secondaire aussi appelé Collège de la Haute Meurthe.

La commune de Fraize étant Chef Lieu de Canton, c'est à elle que revenait l'honneur de proposer à tous les enfants des communes du canton, les classes Primaires Supérieures. Latitude était toutefois offerte de s'inscrire au Collège à Saint-Dié, Chef-lieu d'Arrondissement, après avoir toutefois passé le redoutable Concours d'Entrée en 6ème. Il y avait les classes de Fin d'Études chargées de mener les élèves jusqu'à leur âge scolaire limite légal, et des classes de Cours Complémentaires (1ère, 2ème, 3ème et 4ème années). Les premières menant éventuellement au Certificat de fin d'Études Primaires Élémentaires, les secondes aussi au dit Certif en fin de CC 2ème année et au Brevet en fin de 4ème année. Le Brevet fut à la suite Brevet Élémentaire, Brevet d’Études du Premier Cycle du second degré (BEPC) à partir de 1947, Brevet d’Enseignement Général en 1959 et à partir de 1980 Diplôme National du Brevet.

L'enseignement Primaire Supérieur a survécu parallèlement aux collèges d'Enseignement Secondaires jusqu'en 1959. Il a d'abord occupé une partie de l'école de garçons, puis une extension de l'école Jules Ferry, construite sous le mandat du maire André Richard entre 1956 et 1971, accueillit le Collège d'Enseignement Général (9).

À partir de 1959, les classes de Fin d'Études et Cours Complémentaires sont devenues classes de collège 6ème, 5ème, 4ème et 3ème. En 1963, on créa les Classes de Transition, parallèles aux classes de 6ème et 5ème du collège, prévues pour l'accueil de l'excès d'élèves dû au passage de 14 à 16 ans de l'école obligatoire. Véritables voies de garage, on y plaça les élèves quittant le CM2 avec difficulté (auparavant dirigés vers les classes de Fin d'Études). À la fin de la 5ème de Transition, les élèves étaient orientés vers une classe de 4ème Pratique ou sur la voie du CAP, car même pour les bons élèves, rejoindre la 4ème normale du collège était quasiment impossible. Ce n'est qu'en 1977 que la loi Haby, mettant en place le Collège Unique, fit disparaître les Classes de Transition, qui furent toutefois remplacées par des classes à programmes allégés.

Lors du mandat à la mairie de Roger Perrin fut construit, en 1976, le Collège d'Enseignement Secondaire (10). Baptisé Collège de la Haute Meurthe en 1990, il est toujours en service.

À noter pour finir que CES et CEG, hors la qualification requise des enseignants, sont en fait des synonymes et que, si on les avait parfois nommés Petit Lycée, c'est ensuite à Saint-Dié, Gérardmer, ou Épinal que les élèves devaient (et doivent toujours) se rendre pour intégrer la classe de seconde au Lycée et se préparer à passer le Baccalauréat, mais ça, c'est une autre histoire...


À l'École de Scarupt

Le bâtiment de l'école de Scarupt.

Depuis bien avant la Révolution, les habitants de Scarupt, soucieux de l'éducation des enfants, avaient embauché des maîtres d'école qui officiaient dans des conditions précaires. L'école de Scarupt fut construite en 1838, puis agrandie en 1880, sur des plans de Jean-Baptiste Haxaire.

E. Mathis, instit à Scarupt en 1884.

Parmi tous les instituteurs et institutrices qui s'y dévouèrent, on doit noter, de 1970 à 1972, Jeannine Renard qui prend, depuis longtemps soin du secrétariat de notre Association, et Eugène Mathis qui y fit en 1884 un remplacement. Sa classe, comme le montre une photo d'époque comptait alors 58 gamins.

Le peuplement très dense de la haute vallée de Scarupt vers 1900 explique l'importance de la population scolaire. Les enfants descendaient là, du Rossberg, de la Capitaine, du Rond-Chaxel, voire du Bouxerand et des Ponsez. Un lieu-dit Les Baraques, où vivaient, comme son nom le laisse supposer, de pauvres paysans, envoyait lui aussi son lot d'écoliers. Les classes garçons et filles étaient surchargées et en 1907, on n'y comptait pas moins de 54 garçons et 48 filles.

Une cloche appelait les enfants à venir en classe. La première, installée en 1848, trop légère, avait dû être remplacée en 1874 par celle que l'on peut encore voir aujourd'hui dans son clocheton.

Victime du dépeuplement dû à l'exode rural, elle fut définitivement fermée en 1981, alors que monsieur Toussaint, son dernier instituteur, dirigeait une classe unique composée de moins de 15 élèves de tous âges.


À l'École St-Joseph (dite aussi l'École Libre)

Le bâtiment de l'école St-Joseph.

C'est une loi de 1850 qui avait imaginé d'appeler Écoles Libres les écoles primaires ou secondaires fondées et entretenues par des particuliers ou des associations, en général confessionnelles. Rappelons que les lois Jules Ferry avaient à peine plus de 50 ans et que les lois de 1904 et 1905, en officialisant la Séparation de l’Église et de l’État, supprimaient l’enseignement confessionnel à l'école publique. On oppose alors l’école de Dieu à l’école du diable.

Construite en pierre de granite de Scarupt, en 1934, à l'idée du curé de l'époque Léon Petitjean, financée principalement par des dons anonymes, une souscription locale et diverses offrandes, elle occupait le long du chemin du Giron, au numéro 14, un terrain offert par madame Lorin. Elle avait coûté en tout 175.000 Fr, et était de fait propriété de l'Évéché.

Louis Turba a d'abord dirigé l'unique salle de classe puis, par la suite, le nombre des enfants devenant trop important, on en a ajouté une seconde, dirigée par Mlle Delpeuch. Louis Turba, grenoblois d'origine, avait découvert Fraize en 1914, en y arrivant avec le vaillant 28ème BCA. Il combattit au Violu et à la Tête des Faux où il fut grièvement blessé et évacué sur Fraize. Après la guerre, et resté en relation avec Fraize dont il avait épousé l'une des filles, il enseigna d'abord à Lyon puis dans le département de la Loire, tout en étant, dès le début, partie prenante au projet de création d'une école d'enseignement confessionnel à Fraize.

L'école St-Joseph a ouvert ses portes dès octobre 1934 avec 40 élèves de tous les âges jusqu'à 14 ans. Elle a mené certains jusqu'à leur Certificat d'Études.

Hors de l'Éducation Nationale gratuite, l'accès en était payant au prix de 5 Fr pour premier enfant, 2,5 Fr pour le second le cas échéant, tandis que les suivants avaient accès gratuit. Le curé Petitjean, dont les propres études supérieures avaient été payées par un bienfaiteur, s'était engagé à donner l'argent voulu aux familles nécessiteuses.

Vingt ans plus tard, lors de sa fermeture définitive en 1954, l'école St-Joseph ne comptait plus que 16 élèves.

Devenu vacant, le bâtiment sous le nom de Maison St-Joseph accueillit des sections de Louveteaux (garçons) et de Jeannettes (filles), puis un foyer de jeunesse : les Grillons et les réunions de la Jeune France, association sportive et patriotique. La maison de la rue de l'Église appartenait uux Ets Geliot. Après la fermeture définitive de ceux-ci en 1970, et la vente de leurs actifs, les Sœurs de la Providence qui ne pouvaient plus y habiter, trouvèrent dès lors domicile dans la maison St-Joseph où elles organisaient, entre-autres, des kermesses annuelles.

L'histoire de l'école St-Joseph se termina après 1990 lorsque bâtiments et terrain furent vendus à monsieur Gérard Thomas qui y exerça jusqu'en 2015 la profession de plombier.


Références :

Pour ceux d'entre vous qui chercheriez plus de détails, consultez par exemple :


Recherches, rédaction et mise en page par Association « La Costelle », juin 2016.
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© La Costelle. Dernière mise à jour le 30/09/2022 à 11:21 
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